18/08/2017
Dans un article paru dans La Presse le 6 juillet dernier, Hugo Dumas expliquait que l’abondance de séries télévisées captivantes diffusées via les chaînes télévisées, le câble et les plateformes payantes de vidéo à la demande pourrait décourager les spectateurs. C’est un fait, l’offre de séries (et celles-ci ne sont pas seulement télévisées) progresse au Québec et surtout aux États-Unis où le nombre de séries originales, toutes plateformes et tous réseaux confondus, est passé de 210 en 2009 à 455 en 2016 selon une étude commandée par FX Networks Research. À cela, s’ajoutent les séries britanniques, australiennes, scandinaves ou encore françaises, dont la production est aussi en hausse, et qui sont de plus en plus accessibles au spectateur connecté. Et l’offre n’est pas près de se tarir, car à l’heure où les séries figurent parmi les divertissements les plus populaires, la concurrence s’accroît sous la pression des acteurs du Web qui misent sur la production de contenus originaux pour attirer les spectateurs. Comment les spectateurs perçoivent-ils cette abondance de contenus sur les plateformes de vidéo à la demande ?